Défendre nos agriculteurs : une urgence absolue

Notre projet s’articule donc autour de 3 piliers, déclinés en 9 axes thématiques et 38 engagements. À partir d’aujourd’hui, chaque matin pendant 9 jours, nous mettrons en lumière une thématique et un engagement clé.

👉 Pourquoi commencer par ce sujet ?

Tout simplement parce qu’il s’impose à nous, au vu de l’actualité.

Au moment où je vous écris, nos agriculteurs continuent de se battre pour leur survie, pour être entendus.

📢Hier, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs manifestaient à la frontière belge.

📢Aujourd’hui, c’est au tour de la Coordination Rurale d’appeler à un rassemblement devant la Préfecture des Ardennes.

Et partout en France, ils dénoncent l’accord de libre-échange avec le Mercosur, un traité profondément déloyal.

🚫 Le Mercosur : une menace directe pour nos agriculteurs

La signature de cet accord, c’est :

1️⃣La porte ouverte à des importations massives de produits agricoles étrangers, souvent à bas prix, mettant en péril la compétitivité de nos agriculteurs.

2️⃣Des produits en provenance de pays, principalement d’Amérique du Sud, qui ne respectent pas nos réglementations environnementales et sanitaires.

3️⃣Un encouragement à l’agriculture intensive, avec des conséquences désastreuses sur l’environnement, notamment la déforestation massive.

4️⃣La dévalorisation de nos produits français, qui sont le fruit d’un savoir-faire et d’exigences rigoureuses, mais coûtent plus cher à produire.

 Mon engagement contre le Mercosur

Ce dimanche, lors du Festi Charolais à Rethel, j’ai signé la pétition initiée par la FDSEA contre cet accord inique. J’y ai rencontré de nombreux agriculteurs venus des plaines du Porcien, de Juniville, du Rethélois, et d’autres grandes zones agricoles de notre territoire.

Ces échanges ont confirmé ce que je savais déjà : les combats sont nombreux, et la détresse est profonde.

💬Des constats clairs et des priorités à défendre

Nos agriculteurs partagent des revendications essentielles :

1️⃣Vivre de leur travail

Ils doivent pouvoir vendre leurs produits à un prix juste et cohérent. Produire à perte n’est plus une option, alors que les acheteurs dominent les marchés et imposent leurs conditions.

2️⃣ Alléger le poids administratif

Les démarches sont devenues un véritable obstacle au quotidien, monopolisant un temps précieux que nos agriculteurs pourraient consacrer à leurs exploitations.

3️⃣ Répondre aux crises sanitaires

La fièvre catarrhale est l’un des problèmes les plus préoccupants : 15 millions d’euros de pertes, 2 000 exploitations touchées.

Des mortalités qui explosent chez les ovins et bovins, avec des conséquences dévastatrices sur la fertilité et la production laitière.

👉Une revendication principale : élargir l’indemnisation de la mortalité aux jeunes animaux. Cette demande est légitime et urgente.

4️⃣ Faire face aux aléas climatiques et financiers

La trésorerie des exploitations est souvent tendue. Encore plus après une mauvaise moisson. À cela s’ajoutent les impacts des grands accords internationaux, comme le Mercosur, qui mettent directement en concurrence nos agriculteurs avec des produits ne respectant pas les mêmes normes environnementales et sanitaires.

💡Nos propositions concrètes

Face à ces défis, voici les mesures que nous portons pour soutenir nos agriculteurs :

1️⃣Alléger le poids administratif

👉Mise en place d’un guichet unique pour centraliser les démarches.

👉Simplification des règles d’accès aux aides d’urgence, qu’elles soient climatiques ou sanitaires.

👉Allègement des contraintes liées à la PAC (Politique Agricole Commune) pour adapter les contrôles aux réalités des exploitations.

2️⃣Soutenir les éleveurs dans les crises sanitaires

👉Élargir l’indemnisation des mortalités à l’ensemble des animaux touchés, y compris les jeunes animaux.

👉Faciliter l’accès aux médicaments et vaccins pour lutter efficacement contre des crises comme la fièvre catarrhale.

3️⃣Renforcer la souveraineté alimentaire et protéger nos agriculteurs

👉Défendre une régulation des marchés pour garantir des prix justes face aux acheteurs.

👉Revoir les impacts des accords internationaux comme le Mercosur.

4️⃣Encadrer les multinationales comme Yara

Les agriculteurs français ont été durement impactés par la flambée des prix des engrais, liée à des stratégies des multinationales comme Yara International.

En 2022, Yara a enregistré un bénéfice net de 2,78 milliards de dollars, en hausse spectaculaire par rapport à 2021 (384 millions de dollars). Cette hausse s’explique par l’augmentation des prix des engrais sur le marché mondial, mais ce sont les agriculteurs qui ont payé le prix fort, voyant leurs marges se réduire drastiquement.

Pour mieux protéger nos agriculteurs face à ces abus, nous proposons :

👉Renforcer les coopératives agricoles : pour mutualiser les ressources et négocier de meilleures conditions d’achat et de vente.

👉Encourager la production locale d’intrants : développer une fabrication nationale d’engrais pour limiter la dépendance aux multinationales.

👉Mettre en place des régulations gouvernementales : encadrer les pratiques des multinationales pour assurer une concurrence équitable.

👉Promouvoir des pratiques agricoles durables : adopter des solutions comme l’agroécologie pour réduire la dépendance aux engrais chimiques.

📍Retrouvez toutes nos propositions ici : www.lepartidesardennes.fr

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